La peinture n’est pas, n’a jamais été une imitation des apparences, mais la traduction par des formes et des couleurs de ce qui ne se voit pas, c’est à dire la tension irréductible de l’homme vers ce qui le dépasse, son désir absolu qui le déchire ; c’est ce désir habité d’éternité qui est sa réalité. Et c’est bien ce déchirement et cette souffrance qui font la dignité de l’homme, que j’aime approcher.